randonnee sportive

Publié le 9 Août 2023

Troisième et dernier jour, a priori un peu plus court que les deux autres. On commence par une montée sauvage d'abord verte au milieu des édelweiss et des isards. Puis on passe au minéral d'une rare beauté entre roches blanches, rouges et grises. Un cheminement astucieux, aérien et escarpé mais non difficile même à l'arête sud du Taillon puis au sommet.

Et là, tout change. On commence à croiser du monde jusqu'à la brèche de Roland. Comme on en croise sur les grandes classiques alpines. Mais une fois à la brèche, ça monte d'un cran et pour le coup, on commence à croiser des gens au niveau (physique, technique et mental) totalement inadapté à cette course, loin d'être débonnaire. J'ai rarement vu une telle affluence qui nous accompagnera jusqu'au refuge des Sarradets. Le site est vraiment abîmé. Des emplacements de bivouac par dizaines. Clairement, à ce stade, ça devient problématique pour le terrain.

Descente beaucoup plus calme par les Echelles : sentier bien casse-gueule (et du coup, ça élimine 95% des randonneurs) mais on a quand même hâte d'en finir avec la chaleur. Il faut encore compter avec la foule (ça monte et ça descend en continue) sur les derniers kilomètres entre la grande cascade de Gavarnie et le village. Je n'ai jamais vu ça. Entre 5000 et 10000 personnes par jours paraît-il. Le patrimoine classé mondialement à l'Unesco souffre. Il faudrait faire quelque chose pour canaliser les visiteurs. Des cordons de balisage pour empêcher les divagations de part et d'autre du sentier un peu comme ce qui se fait sur certains sentiers littoraux pour revégétalisation ?

Petit bilan très positif de ces trois jours :
- Une variété géologique et plus généralement paysagère exceptionnelle
- Faune-flore d'une très grande richesse
- Quelques sites majeurs (Perdido, vires d'Ordessa, Taiilon-Roland, Gavarnie...)
- Esthétisme d'un tel tracé varié entre arêtes grimpantes, randonnées alpines et petites sentes
- Deux splendides bivouacs

On a adoré. Globalement, la première journée est de loin la plus technique mais si on a l'habitude d'évoluer à corde tendue avec rapide placement des protections et qu'on ne met donc pas cinq heures pour faire l'arête, elle reste raisonnable. La deuxième journée est la plus longue avec beaucoup de distance et des sentiers sur lesquels on ne court pas, d'autant qu'on a quand même un sac à dos. La dernière est la plus courte mais ne pas négliger la descente, passablement casse-pattes.
Un petit mot sur le matériel photographique emporté : boîtier plein format EOS R8 + 16 mm + 24-50 mm (moins de 1 kg tout compris).

Fleurs
Fleurs
Fleurs
Fleurs
Fleurs

Fleurs

Isards
Isards

Isards

Taillon
Taillon
Taillon
Taillon
Taillon
Taillon
Taillon
Taillon

Taillon

Roland
Roland
Roland

Roland

Gavarnie

Gavarnie

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #randonnée sportive, #escalade-alpi

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Publié le 8 Août 2023

Départ à peine plus tôt que la veille (7h30). Traversée du plat puis remontée du versant nord du Perdido (court passage de 3, on met à peine les pieds sur le glacier là où c'est quasi plat donc RAS). Le plus pénible reste l'éboulis croulant sous le col du Cylindre.
Sauvage jusqu'au col où, après avoir doublé quelques cordées, c'est la cohue espagnole sur la voie normale quoique encore raisonnable. Sommet à 10h. Grand vent.
Perte ensuite d'altitude en direction du refuge de Goriz qu'on laisse en bas pour prendre une sente main droite qui semble suivre les courbes de niveau vers l'ouest. Bien pratiques ces traces sur opentopomap mais je ne comprends pas bien pourquoi le fond de carte est aussi illisible ! Il faut zoomer à mort pour apercevoir, sur une très courte section du coup, les petits pointillés gris des sentiers. Pourquoi ne pas les avoir fait un peu plus gros et surtout en noir ? Pas compris ce choix qui n'a rien à voir avec la complexité et les difficultés d'une plateforme collaborative gratuite. C'est en tous cas (la difficulté de lecture) un paramètre à prendre en compte, notamment quand, comme moi, on avance dans l'âge avec une certaine presbytie...

Après avoir cassé la croûte au niveau d'un torrent, on repart sans refaire le plein d'eau. Funeste erreur : plus à l'ouest, les sommets sont moins hauts et toute la flotte file dans le calcaire. On arrive à la suite du programme en deuxième partie d'après-midi (c'est qu'il y a de la distance et les sentiers ne sont pas des boulevards) : la vire des fleurs. Présentant certaines similitudes avec la vire d'Archiane mais sans le rappel et sans passage exposé. L'endroit est fantastique. Ce versant Ordesa nous aura sidéré par sa beauté et son côté sauvage. Sauf que nous n'avons presque plus d'eau et un randonneur croisé nous affirme qu'il faut redescendre 400 m de dénivelé pour en trouver à la sortie de la vire (en plein cagnard... puis remonter donc !). On surveille les résurgence et bingo : ça coule au goutte à goutte dans un renfoncement rocheux vers la fin de la vire. Tout près d'un aménagement de pierres pour le bivouac. La halte est toute trouvée et nous ferons 4 litres d'eau en deux heures. Expérience intéressante. Bivouac splendide face au canyon, aux vautours etc

Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).

Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).

Dernier ruisseau

Dernier ruisseau

Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac

Vire des fleurs et bivouac

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #nuitée, #randonnée sportive, #escalade-alpi

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Publié le 7 Août 2023

Premier jour pyrénéen. Nous partons pour trois journées d'autonomie totale avec un programme varié : arêtes rocheuses, randonnées alpines, sentiers du vertige... C'est une "combi" intéressant car elle oblige un minimum à se creuser la tête pour ne pas être trop lourd, ce qui nuirait à la progression et rendrait les parties "escalade" plus difficiles.
- Technique : un brin unique de 35 m (25 auraient suffit finalement), 8 dégaines légères, sangles, jeu de Camalots (0,4 au 2), casque.
- Nuitée : tente simple toit + matelas + sac de couchage + mini réchaud et popote titane, lyophillisés
- Vêtements : doudoune, rechange minime, buff, mini gants
- Eau : gourdes filtre 1l chacun (vide au départ) + 1,5 en deux bouteille vides en cas de besoin.
- Bouffe journée : autonomie complète (pas de ravito prévu en refuges)
L'ensemble reste très acceptable mais déjà, nous verrons la différence en partant vraiment légers quelques jours après.

Pour le reste, un petit topo.
- Départ à 8h du cirque de Gavarnie (Parking "haut" - accessible jusqu'à 9h et 5€ par jour, nuit interdite par contre dans le véhicule)
- Approche de l'arête NW du Petit Astazou par le refuge des Espuguettes puis une traversée ascendante hors-sentiers pour rejoindre la rive gauche du petit glacier (mal en point - altitude 2400 oblige - mais du coup, passe en baskets sans crampons). 3h d'approche sans se presser. Se ravitailler en eau au niveau du glacier.
- Arête NW (500 m ; 5a max). Rares pitons en place, se protège très bien, rocher superbe et atypique. Ne pas perdre de temps avec l'inutile et incompréhensible topo de c2c : il suffit de suivre grosso modo le fil avec quelques passages parfois plus faciles sur le flanc gauche. Comme souvent sur ce type d'itinéraire, un topo décrit est vain : on perd du temps à essayer de comprendre alors qu'une fois sur le terrain, il suffit d'ouvrir les yeux. Quasi tout à corde tendue sauf peut-être deux petites longueurs. Moins de 3h.
- Descente versant sud (espagnol) pour aller bivouaquer (compter une petite heure) près du lac de Marboré (parfois appelé lac Glacé ce qui induit une confusion avec le lac/étang glacé (helado) eu pied de la voie normale espagnol du monte Perdido. Bivouac splendide. Eau à profusion.

 

Arête en vue ; glacier
Arête en vue ; glacier

Arête en vue ; glacier

Astazou
Astazou
Astazou

Astazou

Lac de Marboré et monte Perdido
Lac de Marboré et monte Perdido

Lac de Marboré et monte Perdido

Bivouac
Bivouac
Bivouac

Bivouac

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #escalade-alpi, #randonnée sportive, #nuitée

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Publié le 23 Juillet 2023

Retour à la maison après cette escapade auvergnate. Un peu de repos et de préparation des futurs projets entrecoupé de petites sorties :

- Avec Stella, Chamrousse qui propose le double avantage d'offrir des secteurs à l'ombre en montagne, appréciable par ces chaleurs, et une approche rapide via les remontées mécaniques. L'occasion de lui faire parcourir cette ligne à la Botte ouverte il y a maintenant trois ans. Au passage, petite digression habituelle sur des sujets connexes. Chamrousse poursuit ses aménagements pour attirer davantage une clientèle d'été. J'ai entendu beaucoup de critiques sur la tyrolienne géante et sur l'aménagement du site de la Croix. A titre perso, étant donné le degré d'artificialisation de la Croix de Chamrousse avant son relooking, je trouve ça plutôt bien fait, intéressant et sans impact supplémentaire. Quant à la tyrolienne, elle  est strictement parallèle aux câbles de la télécabine et à proximité de ceux-ci. Je ne suis donc pas choqué par cette installation. Si dans le même temps, ils en avaient profité pour démonter au moins une des remontées mécaniques de Roche Bé qui fonctionne en parallèle d'une autre (genre un des téléskis), c'eut été parfait pour éviter les critiques et sans nuire au domaine de ski. En revanche, la passerelle de Casserousse est vraiment immonde et n'apporte pas grand chose d'intéressant au regard de la pollution visuelle qu'elle impose. D'ailleurs même Stella n'a pas souhaité aller la voir ("quel intérêt m'a-t-elle demandé ?").

- Avec Damien, une ligne que j'avais repérée dans les dents de Bédina. Elle s'avèrera complètement bouseuse. A force de se dire que ça pourrait être mieux plus haut, et puis, parce qu'on est là, autant aller jusqu'en haut maintenant, on finira au sommet. Il eut suffit de ne pas en parler ; personne n'aurait probablement repéré les rares plaquettes que nous avons posées. Mais je trouve intéressant de montrer qu'on peut parfois faire fausse route, se tromper. Et du même coup, déconseiller totalement le parcours de cette ligne dangereuse. Un mot quand même sur cette voie, nommée blocs en stock, située sur le pilier ouest des dents de Bédina, à droite du couloir des skieurs. A noter que la roche, curieusement eu égard à sa putréfaction, fut particulièrement dure et que forer un trou étant abominable : dix points auront suffit à vider complètement un accu de 5Ah en diamètre 10 !
L1 : 6a, 2 points (+ un point foiré, dégoûté pour la "propreté du truc"). Début sympa et facile, bien protégeante puis de + en + de lichen. Pas de 6a obligé, bien au-dessus du point et gavé de lichen. Puis bout de pierrier (attention aux chutes de pierres) jusqu'au relais. A contourner par la gauche avec seulement un petit pas de 3. Relais 2 points (25 m).
L2 : 4b, 1 point. Dièdre-couloir facile (attention quand même au rocher). Puis sortie dans l'herbe. Relais 2 points (35 m).
L3 : 4c, 2 points. Traversée dans l'herbe à gauche puis remontée d'un mur en zigzag zag. Attention, rocher vraiment pourri. Relais 2 points (30 m)
L4 : 4b. Un passage raide au départ (vraiment gaffe au rocher) puis arête couchée facile mais pourrie jusqu'à un replat. Relais 1 point (35 m).
L5 : En oblique à gauche dans l'herbe jusque vers des dalles grises
​​​​​​​L6 : 3b dans ces dalles grises compactes (contournables) jusqu'au pied de l'édifice terminal (50 m). Aucun point.
L7 : L'édifice terminale est pourri et plein d'herbe donc marche dans des blocs vers la gauche jusqu'à une faiblesse (30 m). Aucun point.
L8 : 3b. sortie sur la crête par cette faiblesse. Quelques passages raides bien prises mais rocher bien pourri. Vraiment gaffe. Descendre faire relais dans le trou derrière. Aucun point. 
​​​​​​​Je note ce descriptif pour ma mémoire perso mais je déconseille fortement de parcourir cette voie sans aucun intérêt que de se mettre en danger. Désolé la montagne pour le dérangement ce jour. Ce coin reste fréquentable en hiver.

- Avec Emie, une "dent express" comme elle la nomme. Il s'agit pour elle de monter le plus vite possible au sommet de la dent de Crolles. Elle n'a pas d'entraînement spécifique pour ce genre d'exercice que nous ne faisons que très rarement. Elle serait plutôt endurante qu'explosive. Cependant, elle améliore son temps significativement (un peu plus de 47' pour 660 m de dénivelé). Redescendus pour le petit déjeuner. L'autre journée peut commercer.

- Seul. Un petit affût au renard à côté de la maison. Je me décide à aller fouiller un pré fraîchement fauché (j'ai déjà vu du renard dans ma rue) et me poster pour observer ce qui se passe. Bingo : belle observation assez prolongée d'un renard. Un secteur à creuser.

Chamrousse, la Botte
Chamrousse, la Botte

Chamrousse, la Botte

La voie à Bédina : clairement infréquentable. Au moins, vous êtes prévenu.

La voie à Bédina : clairement infréquentable. Au moins, vous êtes prévenu.

Le renard et un martinet à ventre blanc
Le renard et un martinet à ventre blanc

Le renard et un martinet à ventre blanc

Classique cette année avec les nombreux orages

Classique cette année avec les nombreux orages

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #escalade-alpi, #Chartreuse, #randonnée sportive

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Publié le 24 Juin 2023

Je ne suis pas particulièrement assidu dans ce coin mais je suis déjà venu voir cette tour à quatre reprises : deux fois en baskets et deux fois en hiver à skis. Il fallait bien y emmener les filles un jour. C'est chose faite avec poursuite par le sangle de l'aup du Seuil et descente par le pas de Ragris. Il faudra revenir pour l'arche dite Miracle.

Mon dernier passage ici en terrain sec remonte à 2016. Sept ans plus tard, la sente est devenue vraiment marquée. Au-dessus de l'arche, elle emprunte un cheminement désormais plus safe que le couloir originel. On peut considérer qu'en quinze ans, on est passé de rien à un vrai sentier. Il faut dire que la beauté du site nous motive à y revenir, emmener des amis mais surtout donne envie à chacun de le découvrir malgré quelques passages exposés dont un qui relève du domaine de l'escalade quoique court (5 mètres de haut).

Côté matériel, la corde paraît indispensable pour assurer des enfants ou des personnes peu expérimentées. Mais le principal problème est ailleurs. Il s'agit d'une polémique créée par le propriétaire des lieux pour limiter voire interdire la fréquentation du site. La raison invoquée est la dégradation causée par une fréquentation grandissante mais elle semble en cacher une autre : préserver la tranquillité des lieux... pour les chasseurs qui louent ici une fortune (Pascal Sombardier parle de 35 000 € !). D'un certain côté, je partage les inquiétudes du propriétaire : le site est parfois souillé ; il y a des traces de feu sous l'arche même. Des sentes sont en cours de traçage ça et là soit pour faire des photos, soit par erreur étant donnée la fréquentation.

Mais d'un autre côté, il est dommage qu'un tel joyau (unique en France) ne soit pas partagé. Les merveilles de la nature n'intéressent et ne sont à protéger que pour les humains. Les animaux, les plantes, s'en fichent pas mal de ces arches. Ce patrimoine de premier ordre devrait être à la fois préservé et offert aux yeux de tous. Ce n'est pas le cas et je le regrette profondément.

Que dit la loi ? La loi semble autoriser, au nom de la liberté d'aller et venir, la pénétration dans une propriété agricole (en même temps, dès qu'on sort de chez soi, on est chez quelqu'un d'autre et dans la nature, de nombreux terrains sont privés) non close à condition de la respecter (ne rien détruire, ne rien prélever etc). Des lois régissent d'éventuelles dégradations. Je ne connais personne qui ait été verbalisé pour s'être promené ainsi en respectant les règles. Par contre, en cas de rencontre avec le propriétaire, si celui-ci venait à nous demander de quitter son terrain, la loi vous oblige à le faire.

Car des confrontations randonneurs/propriétaire (ou gestionnaire de la propriété, c'est pareil) ont déjà eu lieu ici. Le problème, c'est que si le gestionnaire vous demande de quitter les lieux, il ne peut vous en contraindre par la force (c'est le travail de la gendarmerie). D'où des altercations parfois musclées en cas de refus du randonneur. Cet article d'Aymeric Guittet résume bien la problématique du site. Sachez donc qu'en cas de malchance (rencontre du gestionnaire du site le jour de votre passage là-haut), vous êtes censé quitter le site même si cette demande me paraît regrettable. Pire. Il semblerait, toujours d'après Pascal Sombardier (bien lire son billet complet partagé plus haut) que des chasseurs chercheraient à obtenir une accréditation pour pouvoir verbaliser des randonneurs. La suite pourrait devenir encore plus tendue.

Au-delà de ces règles et de ces états de faits, le combat lancé par le propriétaire semble perdu d'avance. Il ne peut pas surveiller h24 l'ensemble du site par lequel on peut arriver de tous horizons. Il ne peut pas clôturer l'intégralité de sa propriété. Et quand bien même, il y a fort à parier que des rebelles démontent une partie de ces clôtures. Comment empêcher des milliers de gens d'aller voir ces merveilles de la nature, aux portes d'agglomérations totalisant près de deux millions d'habitants ?

Alors que faire ? Je me suis toujours demandé pourquoi on ne profiterait pas du statut de la réserve naturelle pour créer, pour la tour Percée (et l'arche Miracle) deux balisages discrets avec petits panneaux indicateurs afin de canaliser les randonneurs et en parallèle, interdire tout ce que le statut de réserve naturelle peut se permettre ? Ainsi, on aurait deux sentiers précis (comme maintenant) mais pas les égarements au-delà qui seraient interdits, pas de feu, pas de bivouac (cela apparaît évident compte tenu de la fragilité du site associée à sa fréquentation). En faisant ainsi, les randonneurs y trouveraient leur compte (ne pas se perdre sur le terrain et pouvoir admirer ces arches sans conflit) et le gestionnaire éviterait que ça divague ce qui serait mieux qu'actuellement pour la gestion de sa chasse privée.

La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée
La tour Percée

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #randonnée sportive

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