Publié le 29 Novembre 2015

Pas le moindre animal (ah si, un troupeau de chamois du côté de la Gorgette) du côté de la Dent ce jour-là. Il faut dire qu'avec la visibilité du moment, y'avait pas de quoi mettre un skieur dehors.

Avant le redoux, je me laisse tenter par une quatrième montée là-haut en une semaine, si jamais un éclaircie voulait poindre (c'est beau de rêver). J'ai rien vu, mais c'était la meilleure sur les skis malgré l'humidification de la neige. Un régal dans le pas, encore très bon sur la moitié supérieure de la prairie, collante sur la fin. Et pas la moindre touchette.

Sur la vire

Sur la vire

Stalagtites. Pour combien de temps ?

Stalagtites. Pour combien de temps ?

Le couloir du haut

Le couloir du haut

Le couloir du bas

Le couloir du bas

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 28 Novembre 2015

Les filles étaient bien motivées pour ouvrir le bal sur les skis ce samedi. Mais devant la météo (brouillard, petite neige et vent), je leur propose de différer l'ouverture et de faire d'autres activités intérieures.

Eclaircie à 14h. Le temps de tout préparer et de monter, ça ne laisserait que deux heures de glisse ; sans la certitude que l'éclaircie perdure. On oublie. 

De mon côté, je décide d'en profiter dans l'espoir d'un coucher de soleil. Compte tenu de l'heure, on limite les kilomètres. Autant aller en terrain connu et comme je n'ai pas envie de remonter les pistes désormais ouvertes des Sept-Laux, je repars vers la Dent qui passait déjà (certes laborieusement sur quatre-vingts mètres) dimanche dernier. Alors, avec trente centimètres de plus...

Petite neige le matin à Bernin

Petite neige le matin à Bernin

La neige s'est un peu alourdie en forêt

La neige s'est un peu alourdie en forêt

Mais devient bonne au-dessus de 1500 m

Mais devient bonne au-dessus de 1500 m

Eclaircie dans la prairie. Ca sent bon.

Eclaircie dans la prairie. Ca sent bon.

Entrée dans le pas de l'Oeille. La vire est bien chargée ; ça passe désormais tout en peaux y compris au niveau du câble. Mais qui est là, en arrière plan de cette image ?

Entrée dans le pas de l'Oeille. La vire est bien chargée ; ça passe désormais tout en peaux y compris au niveau du câble. Mais qui est là, en arrière plan de cette image ?

C'est Popeye ! Un mâle bouquetin réintroduit dans le massif en 2010

C'est Popeye ! Un mâle bouquetin réintroduit dans le massif en 2010

Il joue à cache-cache

Il joue à cache-cache

Ca fait plaisir de voir cette espèce emblématique de nos montagnes sur la Chartreuse et encore plus sur la Dent

Ca fait plaisir de voir cette espèce emblématique de nos montagnes sur la Chartreuse et encore plus sur la Dent

Il est accompagné d'Obelisc. Ce serait bien que nos deux amis passent l'hiver dans le pas de l'Oeille

Il est accompagné d'Obelisc. Ce serait bien que nos deux amis passent l'hiver dans le pas de l'Oeille

Les conditions sont très bonne dans le couloir sommital

Les conditions sont très bonne dans le couloir sommital

Malgré l'absence du soleil, le choix reste bon. Avec trente centimètres de plus donc (et du vent), le pas de l'Oeille s'est bien rempli. Désormais, en connaissant bien où il faut passer, on ne touche pas un caillou du sommet à la voiture ! Et à la montée, ça fait tout en peaux. C'est quand même assez incroyable cette montagne. De voir comment tout est déjà lissé avec seulement deux fois trente centimètres de neige, quand on connaît le terrain en été. Ici, on n'est pas gâté en terme de terrain herbeux pour les débuts de saison comme sur les alpages de Alpes du nord ou du Queyras mais une des premières sorties à être en conditions est paradoxalement une des plus rocheuses !

Du coup, je remonte une seconde fois au sommet.

Re-sommet. Ne pas prendre la voie des wingsuiters...

Re-sommet. Ne pas prendre la voie des wingsuiters...

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #ski-glisse

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Publié le 27 Novembre 2015

Le blog change de nom... mais c'est tout. Pourquoi ce changement ? Parce qu'il existe d'autres blogs connexes portant aussi le nom de "par monts et par vaux". Parce que je suis plutôt un adepte des jeux de mots (plus ou moins vaseux d'ailleurs). Parce qu'au travers de ces pages, le texte a autant de place que l'image avec parfois, des prises de position.

Ce titre m'avait été suggeré il y a quelques années par mon ami Daniel. Malgré ton départ, tes idées trouvent toujours une place.

Daniel à l'Aup du Seuil en janvier 2008. Beaucoup de choses sur cette image. Le partage, la "chute" (Dan nous a quittés en avril dernier), la neige fraîche (la pureté), la mer de nuages ("au-dessus des maux"), l'aube (les projets)

Daniel à l'Aup du Seuil en janvier 2008. Beaucoup de choses sur cette image. Le partage, la "chute" (Dan nous a quittés en avril dernier), la neige fraîche (la pureté), la mer de nuages ("au-dessus des maux"), l'aube (les projets)

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Rédigé par lta38

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Publié le 26 Novembre 2015

Vous connaissez l'hermine, ce petit animal carnivore rapide comme l'éclair et qui donne du fil à retordre aux photographes ? J'ai eu la chance de la rencontrer à plusieurs reprises mais uniquement deux fois l'occasion de faire des photos acceptables. Ici et . Les deux fois en pealge d'été. J'aimerais bien sûr en faire autant en hiver mais j'emporte rarement le reflex lorsque je suis à skis et encore moins maintenant que j'ai investi dans le 4/3. Et comme je ne consacre pas assez de temps à la recherche de cet animal, ce ne peut être qu'un coup de chance.

J'ai à peine fait deux-cents mètres de dénivelé cet après-midi au départ de Pipay qu'une hermine court dans la trace de skis faite par un prédecesseur a priori équipé de fixations de compétition (au vu de la faible inclinaison de la trace, confirmant ce que je pense de la hauteur -insuffisante- de la talonnière de ces fix' lorsqu'il s'agit de tracer dans 50 de fraîche). Oups, je suis en train de divaguer sur une question de millimètres alors que l'important aujourd'hui, c'est l'épaisseur en centimètres du manteau (environ cinquante) alors qu'il y a une semaine, c'était l'été. Epaisseur largement suffisante pour que dame Mustela disparaisse et se balade sous la neige hors d'atteinte de mes possibilités visuelles. Régulièrement, elle sort la tête et se déplace aussi sur le tapis blanc.

Les cinquante centimètres sont bien au rendez-vous à 1600 m

Les cinquante centimètres sont bien au rendez-vous à 1600 m

Etant donnée la météo, je ne suis pas pressé de prendre de l'atitude et je décide de la suivre un peu et de l'observer. Les traces dans la fraîche facilitent la recherche lorsqu'elle disparaît sous la neige. Voilà qu'elle se réfugie sous un gros caillou où elle pourrait bien ressortir. J'hésite à me poster car il est tout aussi probable qu'elle soit partie ailleurs en creusant une nouvelle galerie dans la poudre et aussi, parce qu'il fait froid et venté et que je n'ai que le télézoom du GM1 avec visée écran. Après trois minutes de tergiversation, je pose le sac au sol, prépare le matériel et m'accorderai dix minutes d'attente. Je n'ai pas fini de monter l'objectif qu'un mouvement attire mon attention sur le côté. "Elle" est là, immobile, à trois mètres de moi. Je tourne la tête dans sa direction. Elle ne bouge pas et me scrute avec ses grands yeux noirs. Cinq, dix secondes peut-être. Largement de quoi faire une photo. Je finis de monter le matériel mais mes mouvements la font disparaitre. Je la suis un moment et me poste à chaque nouvelle percée de sa part dans la neige mais je ne ferai aucune photo. Me voilà donc reparti pour un tour en peaux.

Et le hamster me direz-vous ?

Dôme des Oudis, Jasse Dessous, Pouta, Re-Oudis, Pipay, Butte de Pipay... Le Hamster, il s'amuse en faisant des tours de roue dans sa cage. Aujourd'hui, sur les pistes des Sept-Laux encore fermées, il y avait (au moins) une hermine et un hamster ayant pour seul objectif de faire des allers-retours sans se refroidir, dans le vent et le brouillard.

Une bonne visibilité au bas des pistes, mais uniquement sous 2000 m. Au-dessus, il faut saisir les bonne opportunités pour descendre ou alors accepter le jour blanc.

Une bonne visibilité au bas des pistes, mais uniquement sous 2000 m. Au-dessus, il faut saisir les bonne opportunités pour descendre ou alors accepter le jour blanc.

De quoi faire rager quand on voit que sur très exactement neuf jours consécutifs, j'en ai six de disponibles pour sortir et que le soleil se montre uniquement durant... les trois autres !!!

Je vois déjà venir les internautes me connaissant directement ou au travers de ces lignes (et ils auront certainement raison). Une méconnaisance de Pôle-Emploi (j'ai dû me concentrer pour ne pas dire l'ANPE tant je suis à la fois "vieux" et loin de ces préoccupations), seize semaines de congés par an, vingt-neuf heures maximum de présence hebdomadaire obligatoire sur mon lieu de travail durant les trente-six autres semaines et la "possibilité" de m'organiser à ma guise pour le reste moyennant quelques contraintes, un salaire suffisant grâce à tous les à-côtés...

Dis-donc lta38, tu vas pas te plaindre pour une semaine mal fichue alors que tu nous nargues tout le reste de l'année !

Ok je sors... euh non je reste au chaud après ce grand bol d'air froid dans l'arrivée brutale de l'hiver.

Un frottement au bruit presque jouissif

Un frottement au bruit presque jouissif

N'ayant pas grand chose à montrer en images (ni hermine, ni hamster finalement), je me suis un peu lâché sur le clavier. Il faut dire que novembre, comme chaque année finalement, est le mois le plus pauvre sur PMePM. Mon regretté grand-père n'aimait pas le mois de novembre. C'est sans doute pour moi-aussi celui que je mettrais en dernier sur la liste. Ca tombe bien, il se termine lundi.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 25 Novembre 2015

En attendant la neige qui se dépose sur nos massifs, voici une vidéo de notre sortie au Fond d'Aussois au mois d'octobre dernier.

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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